6 mai 2021

Catégories

[CPE] Avancement accéléré d’échelon : compte-rendu CAPA avril 21

    Partager cet article :

Ordre du jour : avancement accéléré aux 7è et 9è échelons et contestation d’appréciation finale suite aux rendez-vous de carrière.

Cette CAP s’est tenue en visio le lundi 26 avril.
C’était la dernière du genre, le gouvernement ayant décidé de limiter fortement les compétences des élu-es.

Rappel : 3 organisations ont des sièges en CAPA CPE : FSU, SGEN et UNSA.
Le SGEN était absent à cette CAPA.
Le SNES-FSU a été la seule organisation syndicale à lire une déclaration préalable.
Pas de réponses du rectorat, malgré la présence d’un IPR, alors que des sujets importants tels que l’exclusion des CPE des créneaux prioritaires de vaccination des plus de 55 ans ou la question de l’obligation de présence à toute force de CPE dans certains établissements étaient évoqués et dénoncés.

1-Avancement accéléré au 7e échelon
9 collègues sont promouvables. 30% de promus : 2,7 avec un reliquat de 0,1 (2019/2020) soit un total de 2,8 . Deux promotions sont accordées . Il y aura reliquat l’année prochaine de 0,8. Ratio Fe-Ho dans le corps : 77% pour les femmes et 23% pour les hommes.Répartition des promotions : 1F et 1H.
Deux collègues ( les 2 promus) avaient obtenu une appréciation finale (recteur) : excellent .
Les sept autres collègues avaient obtenu une appréciation finale : très satisfaisant.

2- Avancement accéléré au 9e échelon
11 collègues sont promouvables. 30% de promus : 3,3 avec un reliquat de 0,6 ( 2019/2020) soit un total de 3,9. Trois promotions sont accordées. Il y aura un reliquat l’année prochaine de 0,9.
Répartition des promotions : 2F et 1H.
Six collègues avaient obtenu une appréciation : excellent
Trois collègues : très satisfaisant.
Une appréciation : satisfaisant
Une appréciation : à consolider.

3- Révision de l’appréciation finale RDVC
Une collègue a fait une demande.
L’appréciation générale portée par chacun des évaluateurs ( censée faire l’objet d’un échange préalable entre eux) était contradictoire. Est-ce parce que le délai entre les 2 entretiens avait eu lieu 16 semaines après ! (au lieu de 6 maximum).
Il lui était reproché de ne pas avoir fait une analyse qualitative du bilan Vie Scolaire ( nous réfutons ce terme et préférons volet éducatif du projet d’établissement) au mois de... mars !
Autre reproche : ne pas assez travailler en coordination avec sa collègue .Mais c’est au chef d’établissement de fédérer les personnels, d’assurer cohésion et cohérence de l’équipe !
Quant à la séance observée, elle avait été obligée de se rabattre sur un débat avec une collègue de SVT sur le thème de la sexualité. Pourquoi la blâmer alors de ne pas avoir investi un conseil coopératif ! Il n’était pas question pour elle de faire des propositions afin de mieux travailler ensemble et de réguler des problèmes pour une classe...qui s’entend bien !
Quelle ne fut pas notre surprise, avant toute discussion, alors que nous étions bien préparés à défendre la collègue et à obtenir gain de cause pour elle, le rectorat décide d’emblée, contre toute attente, de relever son appréciation du niveau satisfaisant à très satisfaisant eu égard à la richesse de son parcours. Balayés les reproches...on repart à zéro ?
Une bonne raison ,en tout cas, pour constituer, lorsqu’on s’estime victime d’injustice et d’arbitraire, avec l’aide des élu-e-s , un dossier de recours devant la Commission paritaire.