Le 28 septembre, les femmes et leurs allié.es défendent partout dans le monde le droit à l’avortement à l’occasion d’une journée internationale.

Le SNES-FSU s’engage depuis toujours dans les combats féministes . Le 28 septembre, nous serons tous et toutes dans la rue aux cotés des associations et des collectifs défendant les droits des femmes. Nous dénoncerons le
recul du droit fondamental des femmes à disposer de leur corps auquel on assiste aux Etats-unis comme en Europe ( Pologne, Hongrie), et même en France !

Ainsi, les centres IVG sont encore sous-équipés et en nombre insuffisant. Des médecins peuvent toujours refuser de pratiquer un avortement tandis que les sages-femmes ne sont toujours pas autorisées, elles, à l’effectuer.
On manque également de pilules abortives. Un peu partout dans le monde, ces régressions coïncident dangereusement avec la montée des extrêmes-droites et l’affaiblissement des démocraties … Les droits des femmes sont ainsi emblématiques de la place accordée aux droits humains par un Etat, quel qu’il soit ...

C’est pourquoi, ce 28 septembre, le SNES- FSU appelle à rejoindre toutes les manifestations organisées lors de la journée internationale du droit à l’avortement pour exiger, entre autres, que ce droit soit inscrit dans la Constitution française et dans la Charte européenne des droits fondamentaux. Les centres IVG doivent être accessibles sur l’ensemble du territoire et la disponibilité des médicaments doit être garantie.

Le SNES-FSU ne prend pas seulement part aux temps forts des luttes féministes.

Tout au long de l’année, il défend l’égalité des droits dans toutes les dimensions du métier ( santé, carrières, promotions …) et organise chaque année un stage « femmes » qui met en évidence les discriminations sexistes visibles et invisibles auxquelles nous pouvons être confronté.es, tout en proposant aussi
des moyens de lutte : en 2023-2024, nous travaillerons sur le thème du sexisme ordinaire pour mieux le repérer et le déjouer au quotidien.

Pour finir, le SNES-FSU a contribué à introduire dans les FSSSCT la thématique des violences sexistes au travail, et la référente académique VSS elle-même,Virginie Talois, est issue des rangs de la FSU.

Prochain temps fort de la lutte pour l’égalité : le 25 novembre prochain, contre les violences sexistes et sexuelles.