30 juin 2003

Le SNES-FSU et vous

Assistants d’éducation : intervenir dans les CA

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Au fur et à mesure de leur tenue, informez-nous des votes dans votre établissement.

 Le collège Jean Zay de Chinon (37) : vote contre
 Le collège Robert-Goupil de Beaugency (45) : vote contre à l’unanimité (moins la voix du chef d’établissement)
 Le collège d’Eguzon (36) : vote contre
 Le collège Beaulieu de Châteauroux (36) : vote contre


Le gouvernement a pris la lourde responsabilité de refuser de répondre aux exigences que nous portons pour le maintien du statut des MI-SE et le retour des 5600 postes supprimés. Il traite par le mépris la situation des milliers d’aides -éducateurs, qui après avoir été taillables et corvéables pendant 5 ans, sont jetés comme des kleenex par un ministre « de la jeunesse ».

Nous l’avons dit, le statut d’assistant d’éducation ne peut répondre à nos exigences, il ne permet pas de poursuivre des études dans des conditions correctes, il ne donne pas de perspectives professionnelles stables aux aides-éducateurs, et il ne résout pas non plus les problèmes de l’encadrement des élèves. Le SNES en demande l’abrogation.

Les conseils d’administration sont appelés à se prononcer sur le recrutement des assistants d’éducation. La loi prévoit en effet que le chef d’établissement recrute les assistants d’éducation. Il ne peut signer aucun contrat sans l’accord du CA. Les délibérations antérieures au 7 juin sont illégales.

Une Motion (voir modèle) permettra aux représentants des personnels (et aussi, espérons le des parents et des élèves, voire de l’administration) de réaffirmer que la surveillance relève d’un statut d’étudiant-surveillant amélioré et d’exprimer leur désaccord avec le choix d’un statut précaire pour pérenniser les missions des aides éducateurs. Le SNES appelle ses représentants dans les conseils d’administration à voter et faire voter contre ces recrutements dont le statut est inacceptable.

Il faut aussi exiger du recteur de notre académie qu’il respecte l’engagement qu’il a pris par écrit en mars de réembaucher tous les actuels Mi-Se, stagiaires comme intérimaires. Face au chantage que feront peut-être certains chefs d’établissement sur une diminution de l’encadrement éducatif en cas de vote contre, il faut rappeler que des collègues Mi-Se actuellement en poste ont droit à un poste l’année prochaine et que le recteur s’est engagé à leur en donner un. Voir la lettre adressée à tous les Mi-Se. Si on veut des adultes pour encadrer les élèves, commençons par aucun Mi-Se intérimaire au chômage !

Faites remonter vers la section académique les résultats du vote de votre CA. Cette collecte doit nous permettre de donner un écho à cette protestation, relayant la détermination de la profession sur ce dossier.